
Destruction environnementale :
prise de responsabilité et dissonance cognitive
Vendredi 4 décembre 2015, 19h
Amphithéâtre Jaurès
École Normale Supérieure, 29 rue d’Ulm, Paris
De nombreux acteurs individuels et entreprises ont une influence directe ou indirecte sur la crise environnementale. Par ailleurs, ces mêmes individus peuvent avoir des croyances, émotions ou comportements favorables à l’environnement. Cette tension peut être analysée à la lumière du phénomène de la dissonance cognitive : les conflits cognitifs génèrent en effet un inconfort que les individus tendent à minimiser par des modifications dans leurs croyances, comportements, émotions etc. L’enjeu de cette table ronde est d’examiner, par le biais d’exemples concrets, la possibilité d’une application de ces théories de la dissonance cognitive aux cas des acteurs impliqués dans la destruction environnementale, et ainsi de questionner leur responsabilité.
Les intervenants
Pierre-Louis Choquet
Pierre-Louis Choquet est doctorant à la School of Geography and the Environment del’Université d’Oxford. Il travaille sur la responsabilité des différents agents, de l'individu aux entreprises, dans l’extraction des énergies fossiles.
Albert Moukheiber
Albert Moukheiber est docteur en neurosciences cognitives et psychologue clinicien. Il s’intéresse aux biais cognitifs et à la dissonance cognitive. Il a créé le groupe, qui questionne le rôle sous-jacent des biais cognitifs dans les questions de société.
Événement réalisé en collaboration avec